Renouvellement de la convention CNIL-CPU-SupDPO

La CPU et la CNIL entendent notamment accompagner l’entrée en fonction des délégués à la protection des données  (DPO) dans tous les établissements en soutenant l’action du réseau des délégués de l’enseignement supérieur appelé « SupDPO ». Le réseau SupDPO, également signataire de la convention de partenariat, a été créé en 2007 et agit depuis en véritable « tête de réseau » dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il est à ce titre un interlocuteur privilégié de la CNIL pour les échanges d’information, la rédaction de guides et de contenus spécialisés, ou encore l’organisation de formations destinées aux DPO de ce secteur.

Signature de la convention dans le bureau de la présidente de la CNIL

La CPU et la CNIL se sont engagées à :

  • organiser conjointement des actions de sensibilisation auprès des Universités sur les principes de protection des données personnelles ainsi que sur la mise en conformité au RGPD ;
  • encourager la mise en place de formations, y compris diplômantes, à la protection des données dans les cursus d’enseignement supérieur ;
  • soutenir le développement de travaux de recherche sur la protection des données.

La Conférence des présidents d’université (CPU) est l’instance consultative des établissements d’enseignement supérieur. Elle réunit l’ensemble des Universités, des communautés d’universités et établissements (COMUE), des écoles normales supérieures et des grands établissements. Par ailleurs, la CPU est membre du collectif Educnum initié par la CNIL et qui vise à promouvoir une éducation citoyenne au numérique.

Le réseau SupDPO s’est donné pour missions de favoriser les échanges et partages d’expertises entre DPO de l’enseignement supérieur pour mutualiser les pratiques relatives à la protection des données et au respect de la vie privée dans le domaine. Il contribue aux actions menées dans le cadre des partenariats existants notamment entre la CNIL et les Conférences (CPU et Conférence des Grandes Ecoles -CGE-), ainsi qu’à la diffusion de la culture « protection des données ».